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Mme D.A., patiente depuis plus de dix ans à la Ligue pulmonaire neuchâteloise, témoigne à l’occasion de la Journée internationale du sommeil qui a lieu le 15 mars 2024.

J’ai toujours ronflé selon les dires de mes parents et de ma sœur. J’ai subi l’ablation des végétations et amygdales dans mon enfance, puis une opération des sinus ainsi que l’enlèvement régulier de polypes.

Il y a plus de 15 ans, en partageant la même chambre dans un hôtel, ma sœur m’a signalé que j’avais certainement des apnées en plus des ronflements.

J’en ai parlé à mon généraliste qui a contrôlé mon oxygène sur une nuit. Je n’avais aucun critère apparent : moins de 60 ans, pas de surpoids, pas de consommation de cigarettes ni d’alcool. Lorsqu’il a vu le résultat, il a contacté un pneumologue qui m’a reçue les jours suivants.

J’ai tout de suite été enthousiasmée de trouver une solution mécanique et non médicamenteuse.

Ce fut une renaissance dès les premiers jours de traitement et je n’ai plus jamais fait de nuit sans la thérapie. Les migraines qui me poursuivaient depuis l’âge adulte ont disparu. Je n’ai plus eu de palpitations au cœur ni de jambes raides comme des poteaux. J’ai cessé d’avoir mal aux mâchoires. Avant, chaque nuit, j’étais réveillée par le sentiment d’avaler ma langue et de baver.

Mon suivi à la Ligue pulmonaire neuchâteloise a débuté à cette époque. Actuellement, à plus de 70 ans, en plus de mon traitement, je fais de l’aquagym, des séances d’activité physique et du yoga auprès de la Ligue pulmonaire neuchâteloise. J’ai également fait du Nordic Walking pendant plusieurs années. Les activités sont conviviales et ludiques. Elles m’apportent un certain rythme dans la semaine et me permettent de maintenir ma forme, ma musculature et ma souplesse.

Je participe également très volontiers aux activités du groupe PASAS, un groupe d’entraide autogéré pour les Patients Atteints du Syndrome des Apnées du Sommeil, que j’ai rejoint dès sa création en 2013. Nous faisons par exemple des sorties au théâtre ou au bowling, ou nous rencontrons autour d’un repas. Ce genre d’activités permet de rompre l’isolement et de partager des moments agréables.

Aux personnes qui me lisent : si vous ronflez ou avez certains signes que j’ai décrits au début, n’attendez pas, parlez-en à votre médecin pour tester votre risque d’apnées du sommeil.

Ne bloquez pas sur l’appareil CPAP. Il ne fait pas de bruit, ou très peu, et se pose facilement sur la table de nuit. Vous ressentirez un tel bien-être avec celui-ci qu’il partagera toutes vos nuits.

Persévérez et n’abandonnez pas les premières semaines. Si vous habitez dans le canton de Neuchâtel, faites appel au groupe PASAS. C’est un groupe formidable si vous avez besoin de soutien ou de conseils !

Fatigue et épuisement ? Arrêts respiratoires ? Ronflements bruyants ? Difficultés de concentration ? Maux de tête ? Variations de l’humeur ? Troubles digestifs ?

Les personnes familières avec ces symptômes peuvent tester leur risque d’apnées du sommeil :
En ligne, à tout moment : www.liguepulmonaire.ch/test

Le 15 mars 2024, à la Ligue pulmonaire neuchâteloise, pour obtenir un conseil spécialisé :
>> La Chaux-de-Fonds, Rue Numa-Droz 187a, de 8h00 à 12h00
>> Neuchâtel, Rue des Poudrières 135, de 13h00 à 17h00