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Améliorer son sommeil permet d’améliorer sa qualité de vie. En cas de fatigue diurne, il est utile d’évaluer la qualité de son sommeil par un test de dépistage du syndrome des apnées du sommeil. La Ligue pulmonaire neuchâteloise proposera ce test dans ses locaux le 15 mars 2024, lors de la Journée internationale du sommeil. Pour les personnes présentant des affections respiratoires, liées ou non au sommeil, notre association à but non lucratif offre une prise en charge globale, d’un point de vue tant thérapeutique, physique que psychosocial, pour agir sur la santé en général et le sommeil en particulier.

Le manque chronique de sommeil impacte négativement la santé. Avec l’alimentation, le sport et les contacts sociaux, un bon sommeil fait partie des quatre facteurs les plus importants pour rester en bonne santé physique et psychique. La Journée internationale du sommeil, qui a lieu le 15 mars 2024, cherche à sensibiliser sur le rôle clé de cette fonction biologique.

 

Une personne sur trois dort mal

Le résultat de l’enquête suisse sur la santé 2022 (OFS, 2023) est alarmant : 33% de la population souffre de problèmes de sommeil, dont le syndrome d’apnées du sommeil. Les nuits blanches sont usantes pour les personnes concernées et ont de surcroît un impact négatif sur l’économie. Quand nous dormons mal, nous ne sommes pas seulement fatigués le matin : nous ne pouvons pas nous concentrer, nous réagissons lentement, nous nous sentons dépassés, nous sommes moins empathiques, nous limitons les contacts sociaux et nous sous-estimons les risques.

Agir pour la qualité de vie

L’activité physique influence le sommeil de manière favorable lorsqu’elle est pratiquée à une heure suffisamment éloignée du coucher. Les personnes physiquement actives souffrent moins souvent de troubles du sommeil, de même que les personnes qui disposent d’un fort soutien social.

« Pour les personnes présentant des affections respiratoires liées ou non au sommeil, une prise en charge globale aux niveaux thérapeutique, physique et psychosocial, apporte des bénéfices indéniables, tant sur la santé en général que sur la qualité du sommeil en particulier », explique Emilie Jossen, directrice adjointe de la Ligue pulmonaire neuchâteloise. « Au-delà d’un simple appareillage pour les personnes qui ont des apnées du sommeil, nous mettons tout en œuvre pour que les patientes et patients suivis auprès de notre association dorment le plus sainement possible et améliorent leur qualité de vie au travers d’activités qui favorisent les rencontres et plus de mouvement au quotidien », ajoute Noémie Vuilleumier, responsable du service psychosocial.

« Je fais de l’aquagym, des séances d’activité physique et du yoga auprès de la Ligue pulmonaire neuchâteloise. J’ai également fait du Nordic Walking pendant plusieurs années. Les activités sont conviviales et ludiques. Elles m’apportent un certain rythme dans la semaine et me permettent de maintenir ma forme, ma musculature et ma souplesse. Je participe également très volontiers aux activités du groupe PASAS, un groupe d’entraide autogéré pour les Patients Atteints du Syndrome des Apnées du Sommeil, que j’ai rejoint dès sa création en 2013. Nous faisons par exemple des sorties au théâtre ou au bowling, ou nous rencontrons autour d’un repas. Ce genre d’activités permet de rompre l’isolement et de partager des moments agréables », témoigne Mme D.A., patiente auprès de la Ligue pulmonaire neuchâteloise depuis plus de dix ans.

Apnées du sommeil : tester son risque

Parfois, un problème physique comme l’apnée du sommeil est à l’origine d’un mauvais sommeil. « Ce syndrome diminue drastiquement la qualité du repos. Il entraîne de brèves interruptions de la respiration pendant le sommeil, ce qui a notamment pour conséquence une fatigue diurne ou des difficultés de concentration. Les symptômes peuvent aussi se manifester par des maux de tête ou des variations de l’humeur, en particulier chez les femmes », développe Emilie Jossen.

« Ce fut une renaissance dès les premiers jours de traitement et je n’ai plus jamais fait de nuit sans la thérapie. Les migraines qui me poursuivaient depuis l’âge adulte ont disparues. Je n’ai plus eu de palpitations au cœur ni de jambes raides comme des poteaux. J’ai cessé d’avoir mal aux mâchoires. Avant, chaque nuit, j’étais réveillée par le sentiment d’avaler ma langue et de baver », se souvient Mme D.A.
> Lire son témoignage en entier

Quant à elle, Laurence a senti une nette amélioration dès la première nuit de thérapie : « Le matin, j’attendais mon bus et quelque chose était différent : je n’avais pas mal à la tête ni besoin de m’asseoir en fermant les yeux. Je n’étais pas épuisée comme d’habitude. Cette fatigue constante, je n’y faisais plus attention. Elle était inscrite dans mon quotidien et c’est quand elle s’est envolée, comme un poids qui se serait enlevé de mes épaules, que j’ai compris à quel point j’avais été impactée par un problème dont j’ignorais tout et dont la solution était à portée de main. Mais sans diagnostic, pas de traitement ! »
> Lire son témoignage en entier

L’apnée du sommeil est l’un des troubles respiratoires les plus répandus. Non traitée, elle augmente le risque d’accident de la route, d’obésité, de diabète et de maladies cardiovasculaires. Toutes les personnes concernées ne souffrent pas des mêmes symptômes, d’où l’importance de consulter un médecin.

 

Fatigue et épuisement ? Arrêts respiratoires ? Ronflements bruyants ? Difficultés de concentration ? Maux de tête ? Variations de l’humeur ? Troubles digestifs ?

Les personnes familières avec ces symptômes peuvent tester leur risque d’apnées du sommeil :
En ligne, à tout moment : www.liguepulmonaire.ch/test

Le 15 mars 2024, à la Ligue pulmonaire neuchâteloise, pour obtenir un conseil spécialisé :
>> La Chaux-de-Fonds, Rue Numa-Droz 187a, de 8h00 à 12h00
>> Neuchâtel, Rue des Poudrières 135, de 13h00 à 17h00

 

Qu’est-ce qu’un bon sommeil ?

Pendant notre sommeil, nous renouvelons les cellules de notre corps et de notre cerveau et nous assimilons ce que nous avons vécu pendant la journée. Un sommeil sain ne repose pas seulement sur sa durée, c’est sa qualité qui est déterminante. Seul un sommeil comportant suffisamment de phases de sommeil profond est réparateur.