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« C’est juste une petite toux. » Beaucoup de gens souffrant d’une toux persistante attendent trop longtemps avant de consulter. Lorsque le diagnostic tombe, la BPCO est alors souvent à un stade avancé. En Suisse, cinq pour cent des adultes souffrent de la BPCO. Plus cette maladie est détectée tôt, plus les personnes affectées peuvent maintenir leur qualité de vie et leur autonomie longtemps.

Le grand public ignore généralement que la toux persistante ou la toux du fumeur – comme on la désignait autrefois en la minimisant – peuvent être les symptômes de la BPCO. Cette maladie est d’autant plus sournoise qu’elle évolue de façon imperceptible. Les personnes affectées par la BPCO se sont habituées à cette toux matinale, à laquelle elles ne prêtent même plus vraiment attention. Or, lorsqu’elles finissent par consulter leur médecin pour cause de gêne respiratoire ou de refroidissement, la destruction du tissu pulmonaire en est souvent à un stade très avancé.

 

Un dépistage précoce améliore la qualité de vie

La BPCO est une maladie incurable mais un diagnostic et un traitement précoces peuvent permettre aux personnes affectées de garder leur autonomie et maintenir leur qualité de vie plus longtemps. Le diagnostic est basé sur l’anamnèse, les symptômes et le résultat de ce que l’on appelle une spirométrie, c’est-à-dire un test de la fonction pulmonaire. Ce test peut être également réalisé par le ou la médecin de famille. Comme les autres Ligues pulmonaires cantonales, la Ligue pulmonaire neuchâteloise conseille les personnes affectées par la BPCO et leurs proches sur la manière de gérer la maladie et propose le programme de coaching efficace « Mieux vivre avec la BPCO ».

À bout de souffle après quelques marches d’escalier

Cela commence par une toux puis, au bout d’un certain temps, la gêne respiratoire s’installe. La BPCO – abréviation de bronchopneumopathie chronique obstructive – est une maladie pulmonaire qui obstrue les voies respiratoires de façon lente mais continue. Dans les cas graves, le périmètre d’action des malades ne dépasse pas le seuil de la porte. Au stade avancé de la BPCO avec hypoxie (manque d’oxygène) chronique, les malades ont besoin d’une oxygénothérapie permanente à domicile.

Toussez-vous fréquemment ? Fumez-vous ? Avez-vous plus de 40 ans ? Ressentez-vous une gêne respiratoire quand vous marchez vite ? Dans ce cas, nous vous recommandons de passer un test de la fonction pulmonaire : une spirométrie. Le test est indolore et ne prend que quelques minutes. Renseignez-vous auprès de votre médecin traitant.

Le 15 novembre 2023, c’est la journée mondiale contre la BPCO

Beaucoup de gens n’ont encore jamais entendu parler de la BPCO, alors que c’est l’une des maladies non infectieuses les plus répandues dans le monde. À l’occasion de la journée mondiale contre la BPCO, la Ligue pulmonaire informe le grand public sur cette maladie insidieuse.

 

Apprenez-en plus à propos de la spirométrie sur le site Internet de la Ligue pulmonaire.

Le programme d’autogestion « Mieux vivre avec la BPCO » de la Ligue pulmonaire neuchâteloise permet aux personnes affectées d’apprendre à mieux gérer leur maladie.

Testez votre risque de BPCO : test de risque en ligne de la Ligue pulmonaire.