Skip to main content

Cela commence par de la toux, parfois des expectorations, puis arrive la gêne respiratoire. Plus la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est diagnostiquée tôt, plus on peut ralentir l’évolution de la maladie. C’est pourquoi il est important de sensibiliser à cette affection à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la BPCO, qui a lieu le 16 novembre 2022.

 

Vivre en permanence avec une gêne respiratoire

Mettez-vous une pince à linge sur le nez, respirez uniquement au moyen d’une paille, puis montez trois étages. Vous respirerez plus vite, mais vous manquerez rapidement d’air, vos poumons vous brûleront et vous ressentirez un sentiment d’oppression.

Si vous êtes en bonne santé, vous pourrez retirer la pince à linge et respirer profondément dès lors que cette sensation deviendra trop désagréable. Mais pas les quelque 400’000 personnes en Suisse qui souffrent de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et doivent donc vivre en permanence avec une gêne respiratoire. Souvent, il leur suffit de monter quelques marches d’escalier pour ressentir une sensation angoissante. Par conséquent, leur mobilité est fortement restreinte.

Symptômes

  • Toussez-vous tous les matins ?
  • Êtes-vous essoufflé-e lors de vos activités physiques quotidiennes ?
  • Votre toux est-elle parfois accompagnée de glaires ?

Il pourrait s’agir de la BPCO.

Qu’est-ce que la BPCO ?

La BPCO est une maladie chronique des poumons qui évolue lentement. Elle se caractérise par une détérioration croissante de la fonction pulmonaire due à un rétrécissement progressif des voies respiratoires. Dans la plupart des cas, il faut un certain temps avant que les personnes concernées ne perçoivent comme tels les symptômes que sont la toux, les expectorations et la gêne respiratoire.

Pourtant, plus la maladie est diagnostiquée tôt, plus il est possible de ralentir son évolution et de maintenir une qualité de vie.

Du souffle pour la vie : témoignage de Jean-Claude