Symptômes
- Toussez-vous tous les matins ?
- Êtes-vous essoufflé-e lors de vos activités physiques quotidiennes ?
- Votre toux est-elle parfois accompagnée de glaires ?
Il pourrait s’agir de la BPCO.
Qu’est-ce que la BPCO ?
La BPCO est l’une des maladies respiratoires les plus fréquentes, mais aussi celle dont la prise en charge pourrait encore être améliorée, même en Suisse. La BPCO affecte gravement la qualité de vie des personnes concernées et est une cause trop fréquente d’hospitalisation. Les symptômes types sont la toux et l’essoufflement lors d’efforts physiques. Cette maladie pulmonaire est insidieuse car elle commence de manière apparemment anodine et évolue très lentement, souvent dès l’âge de 30 ans. Beaucoup de personnes ne réalisent pas qu’une toux persistante peut être un signe de BPCO et n’entreprennent, malheureusement, que rarement des démarches pour obtenir un diagnostic. Quand elles consultent finalement leur médecin, les dommages aux poumons sont souvent déjà très avancés.
Pourtant, plus la maladie est diagnostiquée tôt, plus il est possible de ralentir son évolution et de maintenir une qualité de vie.
« Mieux vivre avec une BPCO » améliore la qualité de vie
La dyspnée isole les patientes et patients et limite leur capacité à l’effort. Le manque d’exercice entraîne dans un cercle vicieux, une perte musculaire et l’augmentation de la dyspnée (peine à respirer). Grâce au programme d’autogestion « Mieux vivre avec une BPCO » proposé par la Ligue pulmonaire, les personnes affectées peuvent toutefois apprendre à mieux gérer leur maladie et retrouver une vie plus saine.
« Mieux vivre avec une BPCO » diminue le nombre d’admissions à l’hôpital
« Comme les personnes affectées gèrent mieux leur maladie au quotidien et modifient leur comportement, elles sont moins souvent admises à l’hôpital. », précise Pierre-Olivier Bridevaux. « Chaque séjour à l’hôpital que nous pouvons éviter est un succès pour les patientes et patients ainsi que pour notre système de santé en crise. »
Un diagnostic précoce améliore la qualité de vie
Même en Suisse, la BPCO est sous-diagnostiquée. On sait maintenant qu’une prise en charge précoce, dès la trentaine, peut modifier favorablement son évolution. Une prise de conscience tant au sein de la population qu’au niveau du personnel de santé est indispensable. Détecter la maladie à un stade précoce est actuellement un défi dans le secteur de la santé.
Dans le monde, plusieurs millions de personnes souffrent de BPCO, qui compte parmi les causes de décès les plus fréquentes. Malgré cela, de nombreuses personnes n’en ont encore jamais entendu parler. À l’occasion de la Journée mondiale contre la BPCO, le 20 novembre 2024, la Ligue pulmonaire informe le grand public sur cette maladie insidieuse.
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